Moment art moderne aujourd’hui (enfin art…nous en reparlerons) avec l’artiste français Daniel Buren. Connu pour ses peintures et sculptures (enfin là aussi nous en reparlerons) habitées par un esprit qui se fait tour à tour moderne et conceptuel (ou vide), celui-ci est né à Boulogne-Billancourt en 1938 puis a fait ses études à l’école des métiers d’art. Sa signature ? Une économie de moyen (et de talent diraient certaines mauvaises langues).

Comment dire ? C’est de la merde !

Daniel Buren a donc investit Louis Vitton et beaucoup trouvent cela magnifique… Quant à nous, eh bien nous allons sûrement nous faire taxer d’émetteurs de critiques sans fondement mais nous n’irons cependant pas par quatre chemins afin de qualifier le travail de Daniel Buren sur la fondation Louis Vuitton : absolument immonde. Au diapason de ses arches rouges érigées à Bilbao à la fois disgracieuses et lourdes qui cassent totalement l’harmonie du paysage, Daniel Buren transforme tout ce qu’il touche en quelque chose de kitch et vomitif. Sa kyrielle de couleur pour Louis Vitton marque ainsi de façon aussi incroyable qu’incompréhensible une absence de variété et d’équilibre. Pour un peu, nous aurions presque l’impression qu’il a volé des montgolfières pour se servir de leur toile comme de décorations.

Immonde bien que particulièrement coté, le travail de Daniel Buren n’est pas sans rappeler celui de Koons qui, avec ses ballons gonflables aussi débiles qu’inesthétiques avait salopé (il n’y a pas d’autre mot) le château de Versailles. L’art moderne (enfin art…) est devenu un business avant d’être de l’art et le travail de Daniel Buren en est un exemple parfaitement parlant. Ne jouons pas pour autant nos moralisateurs aveugles : tout est un business de nos jours mais à ce moment là, autant admirer les œuvres de réels artistes qui présentent l’avantage de faire ressentir une émotion indépendamment de leur prix (au demeurant incroyablement élevé), à la manière de Carpeaux ou Giacometti.

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