Après le raffut médiatique aussi éreintant que vain qui a émaillé la COP 21, beaucoup ont cru que cet évènement était unique. Pourtant, une COP (Conference of Parties) est organisée tous les ans depuis 1995 afin de discuter du réchauffement climatique dans le but d’aboutir à un accord global entre les nombreux pays qui y participent (196 cette année). Et cette année encore le rituel aura bien lieu puisqu’après Paris en 2015 c’est au tour de Marrakech d’accueillir la réunion climatique. Nous avons donc décidé, pour l’occasion, de nous replonger sur les logos des différentes COP depuis 2009 et de nous projeter sur celui de l’édition 2016.

La terre est ronde donc le logo de la COP aussi

Au premier coup d’œil nous notons un recours relativement récurrent au rond ou cercle. Plusieurs logos ont en effet adopté la forme du globe terrestre comme celui de Copenhagen composé par un des milliers de fils  reliés entre eux. Mais la plus belle utilisation du cercle reste sans aucun doute la version de LIMA pour la COP 2014 : à ne pas manquer tant un caractère ringard s’en extrait !

L’arbre du savoir

Autre passage obligé de notre inconscient lorsque l’on parle de climat, l’arbre. Sans surprise nous en retrouvons donc en tant que logo là encore pour un résultat inégal. Si celui de Mexico est propre malgré un papillon étrange flottant à côté, celui de Durban, dont le tronc est formé d’un ballon de football, est particulièrement laid.

Zellige coloré

Après Paris qui, telle une vieille dame feignante a utilisé une simple feuille d’arbre avec la Tour Eiffel dessinée dessus comme logo, Marrakech nous dévoile son identité visuelle. Celui-ci a pour forme le célèbre pavillon de la Menara orné de zellige, un carrelage décoratif originaire de l’antiquité. Le tout arbore un code couleur fait de bleu, vert, jaune et rouge afin de représenter les quatre éléments que sont la terre, l’air, l’eau et le feu. Le résultat s’avère dynamique et coloré donnant une image joyeuse à la COP 22.

Le degré de réussite de ces différents logos de la COP est extrêmement variable. Celui de Marrakech est ainsi plutôt réussit alors que celui de LIMA est une franche débandade. En outre, des redites sont malheureusement présentes comme une utilisation massive du globe ou de l’arbre.

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