Journal dont le premier numéro paru à la fin de la seconde Guerre Mondiale, l’Equipe tient encore debout. Témoin de l’histoire du monde, le quotidien a suivi toutes les manifestations sportives de ces dernières décennies avec un succès indéniable.

La force du godet

Construit sur les cendres de la seconde guerre mondiale, l’Equipe fait partie de ses journaux qui sont nés pour remplacer des médias jugés trop collaborationniste comme l’Auto. Dans les faits, il se trouve que celui qui gérait l’Auto, Jacques Godet, fut celui qui lança l’Equipe en février 1946. Mais les temps semblent changer, car après avoir récemment changé de format, l’Equipe fête ses 70 ans et pour l’occasion nous livre une communication publicitaire plus que médiocre.

Faute professionnelle

Le principe de cette campagne anniversaire est aussi simple que mal réalisé : d’un côté ce que nous avons appris à l’école  et de l’autre, ce que l’Équipe nous a enseigné. Plusieurs matières sont au programme comme la géographie, l’anatomie ou encore l’anglais. Le seul qui nous semble réussit est celui jouant sur notre connaissance animalière pour la langue anglaise. La différence entre les logos d’équipes de basket ball et vrais animaux est bien plus marquée, donc plus efficace que celui des villes par exemple. Si vous vous intéressez au foot, vous apprenez bien vite que les fractures du tibia sont récurrentes. Pourquoi donc est-ce écrit apprit à l’école et non dans l’Equipe ? Idem pour le cœur : le sport c’est le cœur justement, c’est l’émotion.

Incompréhensible, ce concept publicitaire visant à faire le buzz autour des 70 de l’Équipe est un des plus mauvais que nous ayons jamais vu. Mal équilibré, pas très convaincant, ce dytique école/Équipe semble avoir été choisit dans la hâte car la direction n’avait rien d’autre à proposer. Dommage que la bible sportive hexagonale que tant de français ont aimé faire découvrir à leurs enfants n’ait pas bénéficié d’un meilleur traitement. Mais au vu du niveau d’analyse de la plupart des journalistes qui peuplent sa rédaction actuellement et de leur niveau d’honnêteté journalistique, il ne méritait finalement pas beaucoup mieux.

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