Véritable gouffre à fantasmes, le signe de l’infini connait un succès indéniable. Ainsi ce sigle est devenu un classique en matière de tatouage (malheureusement). Les publicitaires se sont également largement servis de sa forme si particulière afin d’adjoindre à leurs produits une notion de pérennité. En d’autres termes, si vous souhaitez donner l’image d’un plaisir ou d’une qualité qui traverse le temps, foutez des sigles infini partout !
Simplicité et…simplicité
La plupart des publicités font une utilisation de la représentation de l’infini basée sur sa signification première. Par exemple, Pringles joue sur la ressemblance entre ses chips et ce sigle pour tenter de nous convaincre que si l’on se commence à en manger, nous ne pourrons jamais nous arrêter. Le festival du film de Toronto donne à une bobine la forme de l’infini afin de suggérer l’idée que le cinéma est un art sans fin. A contrario, certaines publicités propose une utilisation physique dans laquelle ce signe sert d’objet. Mennen, par exemple, en fait un skatepark pendant que Citroën le transforme en une piste qui change de surface pour prouver l’efficience de sa Quattro. Beach Park pour sa part le transfigure en un toboggan qui ne cesse de tourner pour le plus grand plaisir des marmots. A noter Playboy qui use de ce signe pour former une poitrine. Bien que particulièrement épurée, cette publicité est paradoxalement la plus originale…
Vous l’avez compris, l’utilisation du signe de l’infini dans l’univers impitoyable de la publicité est dans l’ensemble primaire et avouons le assez peu créative. Mais au moins le message est clair et, force est de le reconnaître, plutôt efficace.