Âgé de 46 ans, Bryan Lewis Saunders commence à se faire un nom dans le milieu de la performance puisque cet américain a pris l’habitude de réaliser des autoportraits sous l’influence d’expédients divers et variés. Également poète, Bryan utilise différents types de drogues pour soi-disant atteindre les frontières de sa conscience. Bizarrement cette dernière ne semble pas nécessiter une grosse exploration tant elle apparaît limitée.

Very bad talent

Bryan Lewis Saunders a donc choisi de créer sous l’influence d’expédients variés. Tous les jours, cette sorte de Moby qui aurait trop regardé Breaking Bad à donc pris une drogue différente avant de réaliser un autoportrait au plus fort de la défonce. La liste des produits fait envie : absinthe, meth, marijuana, morphine ou encore sauge divinatoire pour ne parler que des plus alléchants.

Artistique ou scientifique ?

Beaucoup ont bruissé de la portée pseudo scientifique de la démarche de Bryan Lewis Saunders. Mais ils ont oublié que ces produits ont des effets qui s’annulent entre eux et que pour déterminer l’influence réelle d’une drogue sur le cerveau il ne faut pas que ce dernier soit déjà sous l’emprise d’autres expédients pris les jours précédents et dont les effets ne n’ont pas encore totalement disparu. Et alors artistiquement, comment dire ? Certes tous les goûts sont dans la nature mais force est d’avouer que les « œuvres » de Bryan nous évoquent au mieux des dessins d’enfants manchots. Quant au pire…

Que ce soit du point de vue artistique ou scientifique, les « créations » de Bryan Lewis Saunders ne sont que peu emballantes. Si elles étaient dues aux peintres de la bouche et des pieds nous ne dirions rien mais prendre de la drogue pour faire des peintures affreuses mérite bien un petit tacle. En plus de nous renseigner sur le niveau intellectuel de Bryan Lewis Saunders et des critiques qui ont parlé de l’aspect scientifique de cette démarche. 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20