Nous ne comptons plus aujourd’hui le nombre de créations issues de divers domaines artistiques (films, jeux vidéo, musique, sculpture, photographie…) qui s’inspirent de l’oeuvre de Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles. Matrice de moult délires psychédéliques, ce livre foisonnant à également inspiré des visions plus enfantines de son propos, notamment à travers Walt Disney. Voilà qu’après le génie Frankie Vincent et son stupéfiant « Alice, ça glisse », c’est en effet au tour de la célèbre marque de carnet Moleskine de céder à la tentation Carrollienne par le biais d’un artiste indéniablement inspiré : Rogier (à ne surtout pas confondre avec Roger, il le prend mal) Wieland. Explications.
Carnets de haut vol
Spécialisée dans les carnets et autres bloc notes, la marque Moleskine à sortie une gamme de produits aux couleurs de l’héroïne chère à Lewis Carroll. Il en résulte une série de carnets sublimes qui plairont assurément à beaucoup de fans de cet univers si particulier. Afin de les promouvoir, Moleskine a vu les choses en grand puisqu’elle a fait appel, pour la seconde fois, à l’artiste Rogier Wieland, que certains connaissent peut-être déjà. Ce dernier à en effet fait parler de lui en 2012 en travaillant avec Moleskine grâce à une animation image par image réalisée à l’aide de papier découpée. Le voilà donc de retour avec un nouvel univers fortement marqué par Alice, qu’il nous fait découvrir par le biais de splendides photos et d’un film à l’imagination débordante.
Torture animalière
Pour promouvoir les carnets Moleskine, Wieland a développé un univers remplit de détails ramenant immanquablement à Alice aux pays des merveilles qu’il à ensuite pris un malin plaisir à filmer. Pour cela le bougre n’a pas hésité à faire évoluer un lapin bien vivant au milieu de décors gentiment psychédéliques qui rendent hommages aux situations et personnages emblématiques du livre de Carroll. La pauvre animal a sans doute fini fou à se dévorer les oreilles lui-même mais enfin seul le résultat compte. Et en parlant de résultat le moins que l’on puisse dire c’est qu’il est réussit. Il est en effet particulièrement divertissant de suivre à travers ces photos le lapin au sein d’un monde tout en trompe l’oeil. N’hésitez pas non plus à vous rendre sur le site de l’artiste afin de visionner le film qu’il a tourné tant celui-ci démontre un rare savoir-faire et une propension certaine à l’inventivité.
Force est de constater qu’une fois de plus l’univers d’Alice fait des merveilles . Que ce soit les carnets Moleskine à proprement parler qui feront craquer plus d’une femme ou le monde créé pour l’occasion par Wieland, la réussite est en effet totale. Mais nous parlons, nous parlons et le temps s’échappe. C’est pourtant déjà l’heure de plonger tout ensemble dans le trou du lapin.
