L’homme que nous vous présentons aujourd’hui est un sculpteur un peu particulier. Potlemy Elrington fait en effet partie de ces artistes qui travaille à partir de matériaux reyclés conférant ainsi à ses créations une inclinaison à la régénération écologique version système D. Avant la sculpture, notre ami Potlemy sévissait déjà dans le milieu artistique puisqu’une fois son diplôme d’art et design en poche il travailla à la conception/construction de décors de théâtre. Né en 1965 dans le nord de l’Angleterre, cet étonnant et talentueux bonhomme jouit aujourd’hui d’une aura internationale exposant partout dans le monde (Espagne, Grèce, Angleterre…) et multipliant les collaborations ( WWF, l’agence de l’environnement…).
Chasse et pêche
La galerie du jour est consacrée à la partie animalière du travail de Potlemy Elrington qui poursuit idéalement sa quête de réhabilitation d’objets jetés puisque, pour cette collection, il confère une seconde vie à des enjoliveurs de voitures. De cette matière première industrielle Potlemy en tire une expression artistique bucolique tout à fait surprenante. A force de triturer ces métaux, de les travailler dans tous les sens, il donne vie à des hiboux, des poissons, des mouches ou encore des phacochères. Ne manquez d’ailleurs pas le dragon soumis à des torsions extrêmes. Tout bonnement incroyable.
Du passé jaillira le futur
Paradoxales, les créations de Potlemy Elrington le sont assurément en ce sens que bien que construite par un assemblage d’objets passé et dépassés, ses oeuvres semblent tout droit sorties d’un futur cyberpunk dans lequel les animaux sont robotisés tels de funestes engins de surveillance.
Si le travail de Potlemy Elrington vous intéresse, sachez qu’il ne fait pas exclusivement dans l’animalier en témoigne sa magnifique sculpture de Jonathan Edwards, l’élégant maître du triple saut. Le surnom de ce sportif aujourd’hui à la retraite ? Le goéland…