Ah, les français et la météo c’est tout une histoire d’amour symbolisé par la persistance du français moyen à vouloir regarder la météo tous les jours à la télévision malgré la proportion d’erreurs… Météo France (sans les accents en réalité…) qui fait dans la prévision climatique comme d’autres font dans les théories de fin du monde (qui a dit Paco Rabanne ?) change d’apparence et se modernise légèrement en adoptant un nouveau logotype.
Entre enfermement et équilibre
Première observation : si vous n’aimez pas le bleu, passez votre chemin car le fond est entièrement bleu. En outre, à l’inverse de la précédente version, ce modèle bénéficie d’une police sobre de couleur blanche, bien moins lourde. Néanmoins, certaines mauvaises habitudes persistent comme cette manie de ne pas accentuer les capitales qui a tendance à en irriter certains (dont nous). Surtout pour un emblème.
Planète bi-colore
Autrefois sous forme de planète surplombée par un triangle rouge semblant nous indiquer l’emplacement d’une future frappe militaire, le logo ne change pas du tout menu subissant plutôt de légères retouches. Ce nouvel emblème laisse en effet de côté son aspect « vieille époque » pour un design qui semble sortir tout droit des Cigares du pharaon. Les plus jeunes y verront sans doute un logo d’application. Problème de générations. Les couleurs évoluent également puisque le rouge disparaît au profit d’un bleu sombre. Le dégradé qui habillait jadis le globe passe à l’as lui aussi pour laisser place à un duo blanc-bleu séparé en deux par un trait (bleu également) sortant du globe. Mais comment voir du bleu sur du bleu devez vous vous demander ? Eh bien c’est simple, la planète est apposée sur un fond blanc. Quelle inventivité ! Cependant, le pire réside sans doute dans l’encadrement du logo. Outre le fait de donner la nausée (coucou Jean Paul), cette prison bleue étouffe le logo même si cela, reconnaissons le, apporte sans doute une stabilité.
Loin de nous convaincre totalement, le nouveau logo de Météo France parvient tout de même à faire mieux que le précédent. Les mauvaises langues diront que ce n’était pas difficile… Le monochrome non tramé est propre et le tout s’avère équilibré. Cependant nous regrettons le double enfermement (carré blanc dans carré bleu) très étouffant à notre sens. Et il faut aimer le bleu, beaucoup l’aimer…