Il faut se brosser les dent les enfants car si vous ne le faites pas des lésions affreuses que l’on nomme funestement caries vont attaquer vos dents. Résultat : un abonnement chez le dentiste le plus proche et un dentier à trente ans. Pour éviter ce genre de drame rien ne vaut Oral-B. C’est du moins ce dont essaye de nous convaincre la firme spécialisée dans l’hygiène dentaire autrefois propriété de Gillette, aujourd’hui sous la tutelle de Procter & Gamble. Force est de reconnaître qu’armée d’une bonne dose d’humour, Oral-B est en passe de réussir son pari.
Dentiste, mon amour
Combien d’enfants ont été traumatisés par leurs passages chez le dentiste ? Des millions à n’en pas douter si nous nous fions à nos souvenirs de salle d’attente pleine des cris d’autres marmots et à nos propres hurlements lorsque notre tour venait. Inspirée, Oral s’amuse de ces clichés grâce à sa campagne publicitaire Kepp dentist out of your mouth. Cette dernière présentent les dentistes grimés tour à tour en clown à la tronçonneuse vrombissante, en araignée robotique ou encore en chauve-souris agressive. A noter cependant que se brosser les dents régulièrement, même avec rigueur, ne dispense en rien d’un passage sporadique dans leur antre médical.
Les ennemis des Etats-Unis sont mes ennemis
En bon petit soldat de l’oncle Sam, Oral-B sait parfaitement se faire le relais des opinions politiques de l’Amérique, au combien même seraient-elles des plus changeantes… Ainsi ceux désignés par les Etats-Unis comme les responsables d’attentat du type 11 septembre ou les dictateurs deviennent les héros de publicités buccales assez amusante. Car heureusement l’humour vient encore une fois soutenir Oral. La campagne You never know what could be hidding in your mouth nous informe ainsi ironiquement des risques qui guettent notre bouche. Et ce n’est pas reluisant puisqu’il se pourrait que Saddam Hussain soit planqué à l’intérieur. Mais ce n’est pas tout. D’après les enquêteurs de la CIA qui travaillent en étroite collaboration avec les scientifiques d’Oral-B, ce bon vieux Saddam serait accompagné par Ben Laden et ils effectueraient régulièrement des barbecues ! Rappelant intelligemment la caricature qu’à été la traque de ses deux personnages par les Etats-Unis, cette campagne n’en oublie pas de rendre lisible l’efficacité du fil dentaire ce qui est, ne l’oublions pas, sa première mission.
Légendes urbaines
Le fil dentaire Oral-B est donc capable de débusquer les entités humaines les mieux cachées. Cependant, il s’avère également en mesure de régler une bonne fois pour toute la question de l’existence des extraterrestres et des monstres peuplant les fantasmes des esprits oniriques. C’est ainsi que la zone 51, qui comporte son lot de mystères et de chimères, est examinée avec soin. Si nous en croyons cette publicité, nous ne sommes pas seuls.. De plus en plus intrépide, Oral ne s’arrête pas aux petits bonshommes vert et fait passer au gril de son fil dentaire les animaux fabuleux des légendes urbaines. Là encore le résultat est sans appel : Big Foot, le monstre du Loch Ness, tous existent !
Adulte ou bébé ?
Amusante la campagne Oral-B Stage se paye en plus le luxe d’être parfaitement parlante. Ainsi, afin de promouvoir ses brosses à dents dont le manche est pensé pour les parents et la tête adaptée aux bébés, la firme américaine développe des visuels à l’ambigüe palpable puisqu’ils mettent en scène des enfants en bas-âge qui sont dotés d’un bras et d’une main d’adulte. Signification limpide et résultat visuel rafraîchissant font de cette campagne une réussite.
Bien d’autres campagnes sont encore à découvrir mais il est déjà clair qu’Oral-B réussit à se faire remarquer en reprenant avec humour nombres de clichés et de légendes sans jamais sacrifier la lisibilité de son message. Le signe d’une belle maîtrise publicitaire.
