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Reporters sans frontières vient à notre rencontre à travers un spot publicitaire signé par l’agence BETC dans laquelle mettant en opposition deux types de journalisme sont mis en opposition. Le premier, celle de la caste des mauvais journalistes (on se croirait dans un sketch des inconnus sur les chasseurs…) consiste en une relecture visant à édulcorer la réalité de la guerre. En somme une propagande. De l’autre les bons journalistes, dont Reporters sans frontières fait partie bien sûr, mettent leur vie en jeu pour ramener de vrais infos. Efficace, cette démonstration nous fait quand même nous interroger : n’est ce pas évident que pendant une guerre les viols, tortures et autres joyeusetés sont nombreuses ? Avons nous encore besoin d’envoyer des gens au front pour savoir que la guerre est affreuse ? Risquer sa vie pour enfoncer une porte ouverte est une drôle de figure de style…