Archive pour la catégorie ‘GRAPHISTE FREE LANCE’

Les Editions Dunod nous proposent ce mois ci un nouveau guide destiné aux graphistes qui souhaitent travailler comme freelance.

Le guide du graphiste freelance présente des témoignages et pas mal d’astuces recueillis auprès de graphistes freelances du monde entier. Ce nouveau livre de Cathy Fishel, est donc très joliment illustré par des productions de graphistes professionnels. Ce nouveau guide constitue une série de réponses aux questions que doit se poser un graphiste avant de quitter son travail de salarié !

Pourquoi, comment et quand se mettre à son compte ? Quels sont les risques et comment les éviter ? Comment faire parler de soi, trouver une clientèle, se constituer et entretenir son réseau ? Comment gérer son budget, sa trésorerie, ses rentrées d’argent, ses dépenses… ? Quel statut choisir ? Quels sont les droits du graphiste freelance ? Comment peut-il se protéger ? Comment organiser son travail, gérer son temps, séparer vie privée et vie professionnelle ? Comment créer et progresser tout en s’épanouissant ?

Avant de vous lancer dans votre rêve « celui de devenir un graphiste freelance » lisez se livre et vous vous poserez encore plus de questions ! Nous n’avons pas apprécié tous le contenu de ce livre car sur certains point son à le sentiment que devenir un graphiste freelance c’est vraiment compliqué et que quitter sont emploi pour se lancer c’est une prise de risque énorme. De notre côté nous conseillons à tous les graphistes qui travaillent dans un studio de création ou une agence, de pratiquer cette activité professionnelle dans un premier temps en complément de leur travail principal. Cela permet de minimiser la prise de risque et d’avancer progressivement vers une réelle activité de graphiste freelance.

Bonne chance à tous…

J’avais commencé par publier deux articles précédemment dans le but de décrire l’aventure professionnelle que je vis en tant que graphiste freelance. Voici les deux articles précédents :

- Les aventures d’un graphiste I
- Les aventures d’un graphiste II

Aujourd’hui l’aventure continue alors voici un nouvel article pour vous raconter la suite de mon quotidien d’entrepreneur. Mon activité de graphiste se développe maintenant au sein de mon propre studio de création, car depuis peu je ne travaille plus à mon domicile. J’ai donc fait le choix de travailler dans des bureaux dédiés à mon activité professionnelle dans le quartier d’affaire d’Issy les Moulineaux.

Graphiste à domicile
Depuis 2008 j’ai travaillé sur différents projets, en m’installant chez moi du mieux que je pouvais. Je me suis toujours senti un peu à l’étroit mais ce n’est pas ce qui me pénalisait le plus. Pour travailler correctement un graphiste freelance n’a pas forcément besoin de beaucoup d’espace. Un bureau standard équipé d’un bon ordinateur suffit amplement. Par contre une bonne ambiance de travail est indispensable pour être vraiment productif et donc gagner du temps. Cela va dépendre  de chacun, car tous les graphistes freelance ne vivent de la même façon le fait de travailler à domicile. Certains graphistes auront tendance à être concentrés tout au long de la journée, tandis que d’autres graphistes comme moi , auraient plus facilement tendance à se distraire. Voilà le plus gros problème que l’on est amené à rencontrer, lorsque que l’on décide de travailler chez soi on est malgré tout rarement dans d’excellentes conditions de travail.

Créer un univers de travail chez soi
Le plus simple pour remédier à ce problème serait d’avoir votre bureau installé dans une pièce dédiée à votre activité. Dans ce cas je vous conseille d’enlever dans cette pièce tous les objets qui ne vous servent pas professionnellement et qui pourraient vous distraire. Essayer au mieux donc de recréer un univers de travail comme si vous étiez dans une entreprise. Oubliez vos bouquins, votre télé, votre console de jeux… L’avantage d’avoir une pièce dédiée c’est que vous pouvez vous détacher plus facilement de la vie de votre foyer, votre femme et vos enfants vous dérangeront également moins facilement si vous êtes dans une autre pièce. Mais tout le monde n’a pas la chance d’avoir à sa disposition une pièce consacrée au bureau. Alors beaucoup de graphistes indépendants travaillent dans leur salon, dans leur chambre ou ailleurs… tant qu’il y a la place pour y mettre un bureau et un ordinateur ! J’ai vécu cette situation pendant deux ans et c’était franchement difficile ! Pour ma part c’est mon lit et ma télé qui à deux ou trois mètres de moi, m’appelaient avec une voie douce… « Viens…Guillaume, viens… nous rejoindre, tu finiras tout ça demain…“ !

Organisez vous
Le premier conseil que je donnerais à tous les graphistes freelance qui démarrent leur activité, c’est de ne pas remettre au lendemain ce que vous pouvez finir aujourd’hui. Peut être que demain vous décrocherez une mission qui devra être réalisée en urgence pour un nouveau client et il vous faudra déjà terminer la première. Cependant pour ceux qui me lisent et qui souhaitent démarrer leur activité en freelance, n’ayez pas peur ! Beaucoup de graphistes plus organisés que moi arrivent très bien a concilier leur vie personnelle et leur vie professionnelle en travaillant chez eux. Mais j’ai quand même eu pas mal de témoignages de graphistes freelance autour de moi en difficulté lorsqu’ils travaillent chez eux.

Votre espace de travail
Toujours dans le but d’être le plus productif possible, ne négligez pas votre espace de travail, organisez votre bureau dans le but d’avoir tout sous la main, téléphones, CD vierges, livres sur le graphisme, nuancier Pantone, fournitures de bureau, dossiers clients, comptabilité…). Une chose qui peut s’avérer être très pratique pour votre organisation c’est d’utiliser un tableau véléda dans le but d’y mettre votre planning, vos RDV, vos recettes, vos impératifs et vos deadlines par exemple. Ce qui est difficile en travaillant comme graphiste et en freelance chez soi c’est également de se tenir à des horaires fixes on à tendance soit à ne pas travailler beaucoup et se distraire, et souvent on à tendance à travailler trop longtemps et se retrouver à minuit encore la tête dans notre clavier ! Rares sont les graphistes freelance qui ne travaillent que 35 heures par semaine.

Détendez vous
Un autre conseil que je peux vous donner c’est de vous accorder une heure pour déjeuner le midi, oubliez l’assiette de pâtes que vous dévorez tous les jours sur le coin de votre bureau ! Privilégiez un moment en dehors de votre espace de travail ou profitez-en pour déjeuner avec un de vos amis, cela vous aérera l’esprit. Une vraie coupure est importante pour l’équilibre de votre journée de travail et vous verrez vous serez plus productif et même plus créatif  à votre retour. Il est également important de sortir si vous avez un jardin, une cour ou une terrasse, profitez-en pour y passer un coup de téléphone à un client ou prendre une courte pose. Ce qu’il faut retenir c’est que rester assis à son bureau sans interruption pendant tout une journée est très mauvais, au bout d’un moment vous allez perdre votre efficacité et accumuler beaucoup de fatigue.

Avoir un bureaux en dehors de chez soi
J’en parlais en début d’article, j’ai aujourd’hui fait le choix d’avoir un bureau indépendant de mon domicile, dans le but de mieux me détacher de ma vie personnelle à la maison et afin de mieux répondre aux besoins de mes clients qui souhaitent me rencontrer. Le résultat est palpable dès les premières semaines, je travaille beaucoup plus sérieusement et donc je suis forcément plus productif. Je peux maintenant recevoir mes clients sans avoir à me déplacer systématiquement dans leur entreprise ou prendre un rendez-vous dans un lieu public. C’est un point important car cela me permet de gagner encore une fois énormément de temps et donc de passer plus de temps derrière mes écrans à travailler. Lorsque que l’on travaille chez soi il est impossible de recevoir ses clients, en tous cas je vous le déconseille fortement ! Le fait de bénéficier d’un lieu de travail externe permet également de rassurer votre clientèle, les clients auront plus le sentiment de confier leur communication à une entreprise plutôt qu’à un graphiste freelance.

Les solutions de location de bureau
Plusieurs solution s’offrent à vous pour louer un local ou un bureau tout équipé, vous pouvez vous adresser à votre maire, à un centre d’affaire ou tout simplement aux agences immobilières. L’ennui c’est que quand vous louez un bureau la plus part du temps vous devez vous engager en signant un bail de 3, 6 ou 9 ans ! Vous pouvez également louer un studio, mais bien souvent il est interdit de pratiquer une activité professionnelle comme la nôtre une fois qu’on y occupe les lieux. Vous ne le savez peut être pas ? Mais si vous êtes locataire regardez votre contrat de location c’est souvent mentionné dessus. Enfin, encore une fois en travaillent tous chez nous et bien souvent cela ne pose aucun problème, sauf si vous recevez trop régulièrement des clients chez vous, ce qui est rarement le cas ! C’est pourquoi j’ai fait le choix de m’installer dans un centre d’affaire. Dans les centres d’affaire vous bénéficiez de contrats ajustables à vos besoins, la durée de location varie de 1 jour, une semaine, un mois à un an. Dans les centres d’affaire vous bénéficiez de services complémentaires qui peuvent vous rendre la vie professionnelle plus facile. Bien souvent les centres d’affaires proposent des solutions pour répondre à divers besoins administratifs, ils expédient votre courrier (finie la queue à la Poste), ils répondent pour vous au téléphone et accueillent vos client dans le hall de l’immeuble… C’est une solution vraiment adaptée aux graphistes indépendants et aux entreprises en développement. Je vous en parlerai prochainement dans un article consacré à ce sujet afin de vous présenter tous les services que les centres d’affaires peuvent proposer aux graphistes.

Travailler en Freelance ?

Quand un graphiste travail en freelance, il décide d’être seul. Ce qui signifie bien souvent qu’il doit gérer et jouer le rôle du commercial et du comptable. (Même lorsque vous travaillez avec un comptable vous devez bien lui rendre des comptes . Chez un graphiste, sa structure, son entreprise ne repose que sur lui même, il faut donc savoir qu’être graphiste freelance ne signifie donc pas simplement être graphiste !

Comptabilité

La facturation du graphiste freelance est imposable (quelque soit le régime fiscal choisi) donc il est important de rendre une comptabilité soignée à son centre des impôts. Certains graphistes freelances travailent en collaboration avec un expert-comptable (c’est une solution efficace, afin de libérer de son temps pour ce concentrer sur la production »), celui-ci devient indispensable dans le cas ou vous choisissez de travailler sous un régime de BNC (frais réels avec déclaration de TVA). Attention avant d’opter pour ce régime fiscal, car il y a des démarches et des inscriptions a suivre afin de payer moins d’impôts, votre expert-comptable justement devrait vous renseigner à ce sujet.

Se vendre…

“Graphiste commercial comptable freelance” serait le terme le mieux adapté à notre métier, car vous allez vite remarquer que la création graphique n’occupera pas plus de 60 % de votre temps si vous travaillez seul. Vous allez consacrer une grosse partie de votre temps a dans vos déplacements à démarcher de nouveaux clients, à répondre au téléphone et à entretenir votre communication (présence sur internet, plaquette, mailing, envois postaux…). Et donc vient forcément le moment de jouer au commercial. Si vous n’avez pas l’esprit “vendeur” et que vous avez du mal à défendre votre prix ou votre travail, des formations existent pour vous aider et vous accompagner. Vendre sa dernière création d’affiche, son logo ou son site internet n’est pas toujours si facile devant les offres de la concurrence. Ne sous-estimez jamais votre travail, les clients cherchent tous à négocier et ne baissez pas votre prix aussi facilement qu’il l’attendent cela aurais plutôt des effets négatifs sur l’image que vous leurs donnez.

Aujourd’hui beaucoup de graphistes travaillent grâce à leur site internet. Parfois avant de proposer leur site internet sur la toile les graphistes attendent de le finir dans les moindres détails ! Si vous attendez que tout soit parfait, vous sortirez votre projet avec énormément de retard et vous pourrez manquer le “Time to market” avec un concurrent qui sort la même chose que vous avant vous ! Si êtes graphiste et que vous ne développez pas seul votre site internet, généralement il faut doubler le temps de développement entre ce qui est prévu par les développeurs et le temps réel nécessaire pour réaliser votre projet de création de site internet.

Il faut donc lancer le plus tôt possible une version 1 de votre site internet avec les fonctions basiques. Ainsi vous pourrez tester votre site internet et éviter qu’il ne réponde pas aux attentes de vos clients. Lancer votre site vous permet également de commencer à le référencer sur les moteurs de recherche comme Google.

Une fois la version béta de votre site internet éprouvée vous pouvez alors lancer une campagne de communication, des actions de webmarketing et commencer la gestion de campagnes de liens sponsorisés.

N’attendez pas d’avoir un site internet parfait pour le lancer sur la toile !