Historiquement connue pour avoir abriter le Pape en 800, la ville de Romans bénéficie d’une excellente image de cité dans laquelle il fait bon vivre. Bercée par les tendres remous de l’Isère, la ville garde de sa période papale une forte empreinte romaine que l’on retrouve notamment dans le pont qui sert qui sert de base à son nouveau logo. Le hasard fait bien les choses tout de même !
Beauté à décrypter
Réalisée par la célèbre agence Graphéine, le nouveau logo propose son lot de changements. Premier constat, suite à la nouvelle dénomination, la mention légèrement surannée « La ville de » passe à l’as au profit de « sur Isère ». La typographie gagne en simplicité (et en impact) en abandonnant les sérifs et autres fioritures. La disparition du bleu et du jaune moutarde est également une bonne nouvelle. Mais venons en à l’élément principal : le fameux pont. C’est sans surprise la lettre « m » qui sert de pont. Seule lettre à disposer d’une couleur unique, elle se démarque de l’ensemble. Et peut-être même un peu trop… La tentation de la mettre trop en valeur a semble t’elle été la plus forte. Le nom de la ville est donc coupé et les dernières lettres se lisent sur la ligne inférieure. Malheureusement, cette coupure entrave incontestablement la lecture. Heureusement que la mention « sur Isère » a été rajoutée. Car sans elle, certains trouveront sans doute trop illisible le nom de la ville. Surtout ceux qui ne connaissent pas cette cité, et ils sont nombreux. Finalement le « sur Isère » s’avère plus significatif en nous confirmant qu’il s’agit bien d’une ville. S’il y a un léger bémol, c’est donc à ce niveau. Et précisons que ce problème touche l’intelligibilité et non la qualité graphique de ce logo : le tout est en effet parfaitement esthétique et symbolise à merveille les nombreuses routes culturel que la ville se vante de mettre en avant.
Hormis un léger souci de lisibilité, le nouveau logo de Roman sur Isère réalisé par Graphéine est une réussite. Il s’agit même de façon certaine d’un des meilleurs logos de ville réalisés ces derniers mois. Il faut dire que la plupart étaient d’authentiques catastrophes. Dommage donc que la lisibilité est été sacrifiée sur l’autel de l’esthétisme.