Amis zoophiles et ornithologues, cette sélection est pour vous. Nous avons en effet décidé de nous intéresser à l’utilisation des oiseaux dans le milieu publicitaire et la façon dont ils sont mis en scène dans diverses campagnes publicitaires.
Une sensibilité olfactive mortelle
Les oiseaux inspirent visiblement les publicités de produits odorants. C’est l’occasion de retrouver un classique de l’imagerie des volatiles : la mouette et le poisson. Fébrèze, sans doute dans un souci d’égalité, utilise une mouette aveugle pour démontrer l’efficacité de son spray anti mauvaises odeurs. Bel exemple d’intégration, mais triste histoire. Le pauvre oiseau est affamé, à la recherche de nourriture pour survivre. Ironie du sort, à un mètre de lui, se trouve un tas de poissons morts. Mais il ne se s’en rend pas compte, car il ne perçoit pas l’odeur du poisson, seulement celle de Fébrèze. Il continue donc sa route, et on l’imagine mourir quelques mètres plus loin. Chienne de vie… la mort rôde, ainsi, si vous possédez un oiseau en cage et que vous sentez des pieds, prenez vos précautions et ne laissez pas vos baskets en-dessous de la cage sous risque de mort immédiate. Cependant, les odeurs n’ont pas le monopole publicitaire des volatiles, et l’art s’intéresse également beaucoup à eux.
Art et régression
Cette sélection permet de mettre en valeur celui qui a été élu meilleur peintre des animaux : Oudry. Une de ses peintures a en effet été utilisée pour promouvoir son exposition au Getty Center, campus culturel de Los Angeles. Sur ce visuel, son tableau représentant des oiseaux exotiques est exposé au-dessus d’une voiture. Le toit de cette dernière est recouvert d’excréments, comme si de réels oiseaux s’étaient soulagés dessus. Preuve que le peintre a un coup de poignet incroyablement réaliste. Les oiseaux semblent donc être le trait d’union manquant entre l’art et la régression.
En parlant d’art, nous vous conseillons la campagne publicitaire Nido. Absolument magnifique, cette dernière utilise des portraits d’êtres humains dont certaines parties ressemblent étrangement à des apparats d’oiseaux. Est-un nez ou un bec que nous voyons ? Comme si dans l’échelle évolutionniste darwinienne, l’oiseau et l’humain se mélangeaient. A ne pas manquer.
